Régulier

Journées heureuses, quelque peu léthargiques, cepen­dant prof­ita­bles: levé à midi, j’é­tudie l’i­tal­ien, lis La guerre des Gaules, puis m’oc­cupe de la haie (que je tonds au ciseau de cui­sine), après quoi, le génie retrou­vé, Gala cui­sine d’ex­cel­lents Riga­toni. Douze heures de som­meil précè­dent, une heure de sieste s’en­suit. Réveil­lé, je vais chercher notre eau minérale et munic­i­pale, six litres — la nuit tor­ride exige que l’on boive — et enfin (le temps passe vite), quelques livres dis­posés sur le plateau de table au jardin, j’ou­vre des bières Moret­ti et con­tem­ple la nuit.