Slovaquie-Espagne

Gare routière de Bratisla­va à 2h30. Tou­jours aimable, Evola m’ac­com­pa­gne. Il pro­pose de pren­dre un café. En pleine nuit, accès ver­rouil­lés. Il ren­tre dormir. D’un bus débar­que un nain. Le silence retombe. Autour des abris éclairés au néon, le chantier de la nou­velle ville, des tours de bureaux qui lorgnent sur le Danube. Un demi-heure plus tard, le bus de la Slo­vak­lines est au com­plet. Je rou­vre les yeux. Nous roulons à haute vitesse entre deux palis­sades gris­es: une vision de jeu élec­tron­ique. Aux douanes de l’aéro­port de Vienne, un per­son­nel au ralen­ti et deux routards Fin­landais. A huit heures, l’avion sur­v­ole Madrid. Le nez con­tre le hublot, je repère la passerelle pié­tonne qui mène au vil­lage de Bara­jas. La trou­ver au sol est plus com­pliqué. Il faut enjam­ber des glis­sières d’au­toroute, tra­vers­er des entre­pôts, longer des park­ings. Elle est à l’usage des ouvri­ers de l’aéro­port. J’aboutis sur la Plaza may­or, com­mande du pain à la tomate et un café noir, puis vais dans un parc, choi­sis un banc, m’en­dors. En début d’après-midi, enreg­istrement à l’hô­tel de Alame­da de Osuna, puis départ en navette pour le Ter­mi­nal 4 où doit arriv­er Gala (trou­vant Jésus au volant, je me sou­viens que je lui avais promis une boîte de choco­lats lors de mon dernier passage).