Auteur de La pensée faible (à l’époque le titre italien disait “debole”), le philosophe Gianni Vattimo accorde ces jours à la presse internationale qui devine la mort prochaine des entretiens dans lesquels il tient des propos entre ironie, désinvolture, et provocation, et dégoût, pour s’adosser, chaque fois que la vacuité du propos menace, à Heidegger et Nietzsche, soupesant j’imagine que la posture est indigne d’un homme qui a durablement sonder l’homme. Dois-je dire que j’ai été désolé de cet exercice de clown triste et prise au combien plus, fut-il socialiste voire marxisant, et terriblement français, la force de combat et la richesse de réflexion roborative d’un Bernard Stiegler.