A ce jour j’ignorais, sinon dans sa définition, ce qu’est une loghorrée. Désormais, je vérifie chaque soir son sens en écoutant parler la voisine continûment, derrière la haie (je ne l’ai pas encore aperçue), sans ponctuer ni reprendre son souffle ni laisser la moindre occasion au mari d’interrompre le flux, tant elle débite sur un ton monotone et quasi machinique vingt et trente minutes d’affilée.