Chaleurs

Tor­peur de l’été. Tem­péra­ture dès le matin. Se lever à l’aube est la solu­tion, car pass­er cette heure-là, plus rien n’en­gage à se lever, n’é­tait-ce pour s’asperg­er d’eau, boire, manger et se recouch­er. Du reste, cette chaleur toscane est bien dif­férente de celle qui saisit l’An­dalousie de juin à sep­tem­bre. A moins que cela ne tienne à la réac­tion des autochtones. Ici, le rythme est lent, mais sans inter­rup­tion. Les gens vaque­nt en toute dis­cré­tion, comme s’il cher­chaient à se faire oubli­er, les nuits sont inhab­itées. Les Andalous s’agi­tent jusqu’aux pre­mières heures de l’après-midi, font les morts, puis le soleil éteint s’agi­tent doublement.