Mois : mai 2019

8

Moli­na de Aragón — Épi­la. 142 km. Dénivelé 940 m.

7

Cañete — Moli­na de Aragón. 128 km. Dénivelé 1860 m.

6

Vil­lanue­va de la Jara — Cañete. 91 km. Dénivelé 885 m.

5

Alcaraz — Vil­lanue­va de la Jara (Cuen­ca). 135 km. Dénivelé 800.

4

Úbe­da-Alcaraz. 127 km. Dénivelé 1200 m.

3

La Cala­hor­ra-Úbe­da. 151 km. Dénivelé 1400.

2

Lan­jarón-La Cala­hor­ra. 107 km. Dénivelé 2900 m.

1 — Notes à recopier.

Rincón de la Vic­to­ria-Lan­jarón. 111 km. Dénivelé, 1695.

Traverseur

Stage de deux jours à San­ta-Ana-Mala­ga. Men­aces et attaques de couteau, puis bâton. Long, douloureux, épuisant, mais telle­ment sym­pa­thique. Le soir, à Rincón de la Vic­to­ria, José déballe mon nou­veau vélo qui arrive des Etats-Unis. Tan­dis que je traduis pour des Hol­landais qui louent des trot­tinettes, il monte les pédales, injecte le liq­uide anti-crevai­son, cal­cule la hau­teur de selle. Devant l’hô­tel, sur le quai, des mil­liers de pas­sants, cou­ples, familles, chiens, enfants, vil­la­geois, coureurs, clochards, cuisiniers, gitans. Dans l’eau, des baigneurs. Sur la place, marché de pois­son et dans­es fla­men­co. Hier, dernier entraîne­ment avec le for­ma­teur israélien, un tir tac­tique en labyrinthe. Aujour­d’hui dimanche, je n’ai fait que dormir et regarder la télévi­sion. Et sign­er, avec l’aide du per­son­nel de la récep­tion, un con­trat de loca­tion pour un apparte­ment à Flo­rence dans le quarti­er de la Piaz­za Michelan­ge­lo. Il s’agis­sait d’im­primer, de rem­plir, sign­er puis scan­ner et ren­voy­er. Pas vu l’ap­parte­ment. Gala non plus. J’e­spère avoir bien lu : désis­te­ment pos­si­ble moyen­nant préavis de deux mois. Demain, pre­mière étape au lever du jour, après avoir ren­voyé les affaires par la poste, Mala­ga-Lan­jaron, 111 km, dénivelé posi­tif de 2000.

Essai

Des hommes, deux femmes. Le Con­seil fédéral. C’est ain­si qu’on me le présente. Restez à l’é­cart, m’or­donne l’huissier. Au groupe, il chu­chote:
- Vous êtes sûrs de ne pas vouloir l’en­ten­dre? Le sujet est tout à fait actuel.
Un des Con­seillers indique que je peux y aller. J’ex­pose alors les thès­es défendues dans mon essai Hom­mema­chine. Le résumé est con­cis mais exhaus­tif. Je m’ap­puie sur Descartes et La Met­trie, la cyberné­tique et les expéri­ences de cham­bres chi­nois­es. Au moment d’ex­pos­er l’é­conomie pure de Menger, je me réveille. Dans un demi-som­meil, je ter­mine la présen­ta­tion et me ren­dors. Plus tard dans la journée, comme si le rêve avait servi de déclencheur, je fais imprimer de nou­velles copies du man­u­scrit et adresse l’es­sai aux édi­teurs que je n’ai pas encore sollicité.