Traverseur

Stage de deux jours à San­ta-Ana-Mala­ga. Men­aces et attaques de couteau, puis bâton. Long, douloureux, épuisant, mais telle­ment sym­pa­thique. Le soir, à Rincón de la Vic­to­ria, José déballe mon nou­veau vélo qui arrive des Etats-Unis. Tan­dis que je traduis pour des Hol­landais qui louent des trot­tinettes, il monte les pédales, injecte le liq­uide anti-crevai­son, cal­cule la hau­teur de selle. Devant l’hô­tel, sur le quai, des mil­liers de pas­sants, cou­ples, familles, chiens, enfants, vil­la­geois, coureurs, clochards, cuisiniers, gitans. Dans l’eau, des baigneurs. Sur la place, marché de pois­son et dans­es fla­men­co. Hier, dernier entraîne­ment avec le for­ma­teur israélien, un tir tac­tique en labyrinthe. Aujour­d’hui dimanche, je n’ai fait que dormir et regarder la télévi­sion. Et sign­er, avec l’aide du per­son­nel de la récep­tion, un con­trat de loca­tion pour un apparte­ment à Flo­rence dans le quarti­er de la Piaz­za Michelan­ge­lo. Il s’agis­sait d’im­primer, de rem­plir, sign­er puis scan­ner et ren­voy­er. Pas vu l’ap­parte­ment. Gala non plus. J’e­spère avoir bien lu : désis­te­ment pos­si­ble moyen­nant préavis de deux mois. Demain, pre­mière étape au lever du jour, après avoir ren­voyé les affaires par la poste, Mala­ga-Lan­jaron, 111 km, dénivelé posi­tif de 2000.