Sans Dieu, et il n’en faut pas, l’homme n’a que son énergie native, c’est à dire, face aux obstacles du temps et de l’espace, la perspective de s’éteindre. Il produit ainsi moins de lumière qu’il n’en produisait à la surface de la terre quand il levait les yeux vers le ciel, le dirigeait vers les grottes ou fermait les yeux. Il vit, en gaspillant son énergie, une apogée. Le cerveau panique. Et le corps. C’est bien. C’est juste. Des facteurs de vitesse et d’entropie. La lumière s’éteint. Preuve qu’elle a éclairé. L’homme ne vit que pour mourir. Tel est son humanité, un héroïsme. Hélas, il y a encore sur l’écorce habitable de larges fractions de primitifs qui prient du bois.