Derniers jours à Bangkok, dans la banlieue de l’aéroport, entre pont autoroutiers, marchés et stocks des grossistes — nulle part. Pourtant, même là, c’est agréable. Amusé de retrouver devant le 7/11 les chiens que j’ai photographiés il y a huit ans, endormis devant la porte coulissante et que les clients enjambent. J’y pense, ce sont peut-être les successeurs. Huit ans dans une vie de chien thaï, c’est long. Plus tard, du balcon de l’hôtel où je termine les 500 grammes de café emportés pour le camp de sport, je regarde les touristes blancs et chinois autour de la piscine. Ils sont en maillots de bain, les valises groupées à côté des chaises longues. Ils profitent jusqu’à la dernière minute, soudain se lèvent, reviennent habillés, partent prendre l’avion.