Quitté cette nuit Naypyidaw, après avoir sillonné l’espace pendant des heures. Au bout d’une autoroute de fleurs mauves, l’aéroport international. Deux gardiens assis au sol notent le passage de la voiture de Zaw Win Naing dans un cahier. Aéroport plus grand que celui de Genève, plein de colonnes, de guichets. Nous sommes quatre à prendre l’avion de 19h55, le troisième et dernier de ce dimanche. Auparavant, le gouvernement nous offre un buffet : quinze mètres de vaisselle sur nappe tendue, pas grand-chose à manger, mais de bonne qualité : un riz frit au piment, de la pastèque, des pralinés.