Dimanche au CHUV, à photographier des cadres, des affiches, des bacs à papillons. Avec des malades et des infirmières, des gouttes-à-gouttes et des lits, à bord des ascenseurs de fer, dans les cafétérias ou les salles des urgences. A parking j’aide un patient en chaise, dans le centre médical universitaire l’ambulancier me félicite pour mon T‑shirt Fass 90: “belle arme!”. Monde étrange où l’on vient et dont on repart, c’est à dire naît et meurt. Les portes de l’existence. Faisant mon travail, je songeais à Gala — sans parage connu — le pacte était de s’aider à quitter la scène.