Palace

Sept étages gris-blanc ce palace de Loei. J’ai bien fait de revenir ici; comme en 2013, très peu de clients. L’in­ten­dance est nom­breuse. La récep­tion ouverte sur le jardin botanique au sud, sur le stade au nord. Les oiseaux chantent. Quand je sors de ma cham­bre, ils s’en­v­o­lent dans le hall. Gala cherche des apparte­ments à Forence. Elle m’en­voie des annonces. Je lis le métrage: 55 m², 60 m²… Luis dis: “trop petit, on va se bat­tre!” Je con­tem­ple ma cham­bre de palace : immense. Deux dou­bles lits, un salon, des pen­deries d’a­ca­jou, un bar, une vue panoramique, des miroirs, une salle d’eau en mar­bre. Et cette vais­selle au petit-déje­uner, Roy­al Porce­lain, King­dom of Thai­land. Quand je pense à l’u­nivers plas­ti­fié, vert-bouteille, des hôtels casernes d’Eu­rope. Ce vieux palace thaï (il doit dater des années 1990) est réjouis­sant. La salle de sport, elle, date d’hi­er. Aucun appareil ne manque. Mieux que le camp. Bien sûr, j’y suis seul. Le soir, je cours au stade, puis vais boire sur le bord du lac, une mare plutôt avec ces deux cygnes en plâtre qui à l’oc­ca­sion crachent un peu d’eau et de lumière.