Drôles de femmes qui toutes entières se consacrent à la sculpture du corps, l’hygiène, l’apparence, obtiennent de merveilleux résultats mais ne suscitent pas l’ombre d’un désir comme si cette ascèse qui passe par la musculation et l’ingestion de crudités captait toute leur énergie. A leur place, je me méfierais: soudain jeunesse est passée. A moins que ce ne soit déjà le cas. Car enfin, où sont les amants, les maris, les enfants? La fête des sens ? Rien que des corps travaillés, mesurés, exposés dans le vide des miroirs, que l’on garde pour soi ou, pour les plus enragées, que l’on revendique.