Belize

Rober­to me par­le de son prochain voy­age à Cuba. Je demande ce qu’il fera sur place.
-Oh, je ne reste pas, nous par­tons pour le Belize!
Voilà qui est moins banal et m’in­téresse. Lorsque je finis­sais d’é­tudi­er mon bac à Mex­i­co, je suis par­ti explor­er le pays en bus. Il s’agis­sait d’aller au sud, j’ai atteint Ver­acruz à l’est, du Sud, de pass­er la fron­tière guaté­maltèque et de gag­n­er le Belize, je suis allé à l’ouest, dans l’é­tat de Oax­a­ca. Des années plus tard, mal­gré une incur­sion dans la zone frontal­ière, je n’ai jamais trou­vé l’oc­ca­sion d’aller au Belize. Est-ce intéres­sant? Je n’en sais rien. Per­son­ne ne par­le du Belize.
-Tu me racon­teras, fais-je à Rober­to.
Entre temps, j’ap­prends par un ami com­mun, qu’il s’ag­it d’un voy­age de croisière avec des haltes dans les ports (le Belize est donc un choix économique), ce qui refroid­it mon ent­hou­si­asme. Mais voici Rober­to. Il vient de ren­tr­er. Con­tent. C’é­tait son pre­mier voy­age loin de l’Eu­rope.
-Alors?
Et de me racon­ter les sept jours de la croisière dans l’or­dre du pro­gramme établi par l’a­gence, comme s’il entendait me ven­dre un bil­let de pas­sage:
-Le pre­mier jour, nous avons été trans­férés de l’aéro­port à l’hô­tel, ensuite nous avons eu un moment de libre, le soir nous avons dîné dans un restau­rant typ­ique… Le jour suiv­ant, au Belize, les représen­tants des dif­férentes agences attendaient sur le port… nous avons choisi la plongée…