Journée calme. Lumière blanche, faux printemps, la neige fait des îlots. Au jardin avec un jus de citron, je lis Mircea Eliade et Polanyi. Sur la table, les “Holzwege” de Heidegger: j’en suis à la première phrase. Le soir, Calaferte (j’aimerais trouver d’autres fragments, mais je renonce chaque fois à ouvrir le buffet, démonter les piles, éventrer les cartons — vivement l’établissement de la bibliothèque!), Simenon (sans plaisir pour une fois, je crois que je lis ce volume “L’ami de Maigret” pour la troisième fois, si bien que me reviennent en mémoire les ambiances, les personnages, les dialogues, de même que l’intrigue, sans que je puisse pour autant me faire une image complète). Entre deux, championnats de MMA ligue Bamma, UFC et AXS, pâtes et légumes. Un peu de vélo d’intérieur aussi, pour préparer la saison mieux vaut faire ses muscles dès maintenant. Quant à l’écriture: d’être laissé ainsi sans nouvelles des manuscrits (Orizont, Hommemachine) me désole. Dans ces conditions difficile d’écrire. Ne pas trouver d’éditeur pour l’essai, rien de plus frustrant.