Une fois réunies les dernières choses dans des sacs de supermarché, je les descends à la voiture. Sur du linge, des livres, des verres, des casseroles, dans l’un des ces sacs mes chaussures de course semelles tournées vers le haut. Au feu de l’avenue de Malaga, en attente devant le passage piétons, je remarque le regards insistant du type qui patiente sur le trottoir opposé. Regards inquisiteurs, quasi hostiles. Lorsque nous nous croisons, dans un Espagnol défaillant:
-Elles sont à toi ces chaussures?
Un crocheteur de poubelles qui craint une concurrence sur son territoire.