Venezuela 2

-Dans mon vil­lage, à sept heures, le soir, dit Diego le Vénézuélien, il n’y a plus per­son­ne dans la rue.

-Un petit village ?

-Cen­tre trente mille habi­tants. C’est l’insécurité.

-Déjà avant la crise ?

-Oui, mais là c’est pire.