Le 1er juillet, je faisais référence dans une note au dissident russe Vladimir Boukowski, à sa lutte héroïque et à ce texte autobiographique relatant son incarcération chez les fous pour critique du régime, Une nouvelle maladie mentale en U.R.S.S: l’opposition. Il y a quelques années il disait d’ailleurs son inquiétude face à l’administration bruxelloise et ses dogmes anti-démocratiques, distinguant dans cette vaste machinerie une réplique du modèle soviétique des années noires. Il voyait juste. La France a franchi le pas ce matin. Dans ce pays, l’opposition est désormais officiellement une maladie mentale. Il ne suffisait pas aux employés locaux du capital sacrificiel de nier la race et la religion des immigrés en référant les meurtres qu’ils commettent sur le territoire de l’Europe (et revendiquent sans ambiguïté) à la folie, ils viennent d’exiger une expertise psychiatrique de Marine Le Pen. Instrumentalisée par les monopoles marchands, l’idéologie collectiviste installe ainsi la même la terreur que la Russie de parti unique, engageant les tribunaux dans la voie du mensonge et du déni de réalité, du fantasme et du ressassement des faux symboles, de la dénonciation des crimes de pensée et de la mise à l’écart des non-conformistes.