Jouer quelques instants au riche. Je gare devant le quatre étoiles, le directeur de l’hôtel (un ami boxeur) me reçoit, m’emmène sur la terrasse, presse deux bières. Nous parlons des mois écoulés depuis ma dernière venue à Fribourg, six, de son voyage en Bretagne, de mon installation à Agrabuey, des gens que nous fréquentions il y a quatre ans lors du stage de combat à Venise, et qui se dispersent, certains partis sans laisser de nouvelle, ainsi du temps qui passe. Puis nous rejoint Monami. D. avec qui j’ai travaillé sur des questions d’affichage dans l’après-midi doit se rendre chez le psychologue (consultations obligatoires après qu’il a quitté le poste de travail qui ‘occupait depuis vint ans pour se mettre en arrêt maladie). Maintenant, je bois avec Monami dans le haut-jardin du café du Belvédère, au-dessus de la Sarine, de la Motta et de la Maigrauge. Lorsque reparaît D., il annonce:
-Je ne fais pas long.
A deux heures du matin, il est toujours là.