Haut-bas

Tou­jours pen­sé que l’on pou­vait s’en sor­tir par le haut et par le bas. Sor­tir, terme sym­bol­ique, mais aus­si matériel. S’oc­cu­per de son corps, le porter vers l’is­sue. Par le milieu, non. Trop de monde. Les moyens vont à la moyenne. Ils sat­urent le champ. En bas, la mort, en haut la grâce. Dans la donne mod­erne, la richesse et son cortège d’a­van­tages, d’ex­cep­tions, de passe-droits. Les rich­es vivent des ponc­tions sur le mul­ti­ple, sur la foule, ce moyen, ils en vivent sans y touch­er. Les autres, ceux du bas, s’ils échap­pent à l’ac­ci­dent, se salis­sent les mains et char­ri­ent avec eux le poids ressen­ti de la bête. Deux façons. L’aérien, le ter­restre. Au milieu, on va aveu­gle et se ras­sur­ant sur le mérite de cet état, résigné, une sorte d’offense.