Orly

Des Africains musi­ciens, leurs petites troupes en rang de bataille, se sont, con­for­mé­ment à leur car­ac­tère qui est tout entier désor­dre, tapés dessus dans l’un des ter­minaux de l’aéro­port d’Or­ly. Ces Africains usent de leurs défauts comme ils peu­vent dans une société qu’ils ne com­pren­nent pas. Jeter la pierre à des imbé­ciles, chose aisée: ce ne sont que des imbé­ciles. Le prob­lème est que si je puis opin­er sur ce fait divers c’est que la presse en a fait état, avec men­tion spé­ciale, c’est à dire en pre­mière page des meilleurs quo­ti­di­ens marchands. C’est dire l’a­vance­ment du tra­vail de sape que coor­donne le pou­voir. Sen­ti­ment tout à l’heure con­fir­mé; comme j’al­lais faire des pro­vi­sions pour la semaine au super­marché voisin, je tombe sur des Français venus à tra­vers la fron­tière pour économiser, qui sur l’essence à la pompe qui sur la viande ou l’huile d’o­live. Prendrait-on les esprits les plus éclairés de cha­cune des grandes villes de leur pays (ceci dit sans ironie, car je tiens que la France compte par­mi les gens les plus bril­lants au monde) et les align­erait-on afin de for­mer une haie, on ne pour­rait cacher la mis­ère du peu­ple: en gue­nilles, à demi-pro­pre, près de l’id­i­otie con­géni­tale, s’ex­p­ri­mant en sabir et cir­cu­lant à bord de voitures dont un Romanichel aurait honte.