Depuis que le verdict est tombé, je pense à Tommy Robinson, condamné à treize mois d’emprisonnement pour avoir filmé les premières séances du tribunal britannique devant lequel comparaissaient les Pakistanais organisateurs sur le territoire du royaume d’un réseau de torture et de viol de fillettes, et ce pendant dix ans. Par cette action, le leader de l’English Defence League entendait attirer l’attention des citoyens sur le travail d’occultation auquel se livre le pouvoir dans l’île comme ailleurs en Europe, c’est à dire, réinformer. Et je pense à lui avec crainte, chacun ayant compris que derrière les murs sévissent des maffias musulmanes qui appellent au lynchage, relayant l’esprit de vengeance atavique qu’installent au sein de nos sociétés leurs pairs en religion. Mon autre héros du moment, Julian Assange, a cette expression heureuse pour qualifier les régimes funèbres qui s’occupent d’absorber les derniers vestiges de la démocratie: “états fiscalistes” — comme on disait autrefois “immeubles de rapport” — leur dessein exclusif étant la ponction des ressources du travail des hommes.