Emeutes de voyous à Nantes, France. Les simples du quartier, habitants primitifs, sautent, pillent, vocifèrent, brûlent. Je m’en réjouis. Détruire l’habitat est de première utilité. Le sentiment de dépression, déjà lourd à porter au quotidien, augmente à proportion. Mais surtout, un territoire national devant être considéré comme une plan innervé, il pèse sur les mentalités lointaines, ravage donc par télé-empathie les dernières virtualités énergétiques de ce peuple, les Français, qui triche depuis trop longtemps avec les valeurs. Notant cela, je m’empresse de dédouaner toute approche nationale. Ma plus grande satisfaction serait que se calcinent sur nos chaussées de doux velours municipal, dans Lausanne, des limousines incendiées par les analphabètes d’importation. Ce qui, selon les lois de la physique classique (et l’histoire n’est pas encore passée au schéma quantique), mêmes causes, même effets donc, ne manquera pas d’arriver. Ce grand soir, comme disent en se gargarisant les révolutionnaires, lequel ne se produira pas dans cette forme, rien d’aussi stratosphérique ne pouvant se produire sans l’aide de l’intelligence, je me réjouis de revenir dans ma ville de naissance pour débattre du futur.