Mondial

Match élim­i­na­toire au bar du vil­lage. Les voisins sont tous là, mais séparés: les femmes à la table du fond, sous les vues d’A­grabuey peintes par Luisa et José-Luis (un cou­ple), les homme sur des tabourets, la tête lev­ée vers l’écran où Croates et Russ­es dis­putent le quart de final. Ser­rés der­rière une table, en rang d’oignons, Luv, Aplo, moi, par­lant français, ce qui au comp­toir inquiète un paysan, puis par­lant espag­nol, ce qui le sur­prend, et les autres, qui me con­nais­sent, expliquent: “Oui, c’est lui… Pas Espag­nol, non. Je sais, il par­le comme un Castil­lan, mais non, il est de… Où déjà Cala?”