Toiles splendides, romantiques, expressionnistes et pompiers, œuvres de peintres qui savent dessiner et peindre, qui connaissent les couleurs et savent traiter la lumière (Lowis Cortinth par exemple), un régal; puis on passe à ce formalisme dont la justification historique évidente ne rachète pas l’absence du plaisir de contemplation (Klee); enfin, on arrive dans les salles contemporaines, dont il faut ressortir au plus vite (idéalement, pour aller chercher un type à l’esprit brocanteur qui débarrasserait), encombrées qu’elles sont d’un bric-à-brac pop, conceptuel, installateur et objectif (même l’excellent Gehrard Richter était représenté par des toiles proches du gribouillis).