Nous aurons un monde rénové, plus lent, filé, beau. Le cerveau, exponentiel, plastique, enveloppera et développera le corps de lieu en lieu. Ce futur, déjà théorisé, aujourd’hui privé de représentations mentales satisfaisantes tenus que nous sommes pour quelques années encore par les idées conscientes de vie et de mort, n’informera la matière sociale qu’après une guerre d’extermination (dont les causes sont sans rapport avec le projet) le personnel technoscientifique prévoyant de réaliser la mutation sur, au plus, quelques milliers s’agents.