Vertu du silence. De l’espace aussi, mais du silence. Conjugués, c’est encore mieux, comme si chacun obtenait toute sa mesure. Les villes. Ah, les villes! Peut-être dans l’histoire, peut-être quand elles étaient villes des hommes, tapisseries vivantes, mobiles, parlantes, chantantes, mais dans notre siècle nouveau, réduites à des grandes machines ponctuées de lois de circulation et de lois de liberté? Et je ne fais pas une apologie de la nature. Il ne s’agit pas de chanter un retour, mais bien de pénétrer dans un espace où les limites du corps et de l’esprit sont ressenties autrement que comme des carapaces qu’il faut sans cesse colmater sous peine d’attaques, de viols, de défaite de l’intériorité.