Zombies

Au pied de la mon­tagne, ce super­marché Car­refour de qua­tre cent mètres de côté qui ouvre sur une esplanade conçue pour mille voitures. Hier, nous étions six clients. Aplo effrayé me dit: “c’est angois­sant!”
-Tu trou­ves? Moi, j’aime ce vide. Evidem­ment, il ne faudrait pas que ça ferme.
Plus tard, chargé de nos cabas qui con­ti­en­nent de la viande hachée, des tacos, des chips, deux jeans à 12 Euros, plusieurs salades et trois baguettes de pain (je con­gèle), nous tran­si­tons par la galerie com­mer­ciale: la moitié des com­merces sont aban­don­nés.
-Un film de zom­bies, remar­que encore Aplo.
De fait, le park­ing offre une vue sur­prenante. Il n’y a qu’une voiture, ma Dodge. Réfléchissant, je cal­cule qu’il en ira de même à Puente la Reina, la ville la plus proche. Intu­ition récom­pen­sée puisque j’achète dans ce mag­a­sin de sport qui à Noël débor­dait de clients une paire de chaus­sures de skis et une autre de marche au quart de leur valeur.