Celui qui manque de suite dans les idées est un citoyen à l’utilité pleine, adaptable et souple dans ses convictions, porteur de virtualités, de directions, bref un élément sûr. A l’inverse, celui qui marchant selon des principes, chevillé à des buts et marqué au sceau du caractère, n’ordonne son action à celle de la société que pour autant qu’elle convienne, est un citoyen à risque, objet de défiance voire de contrôle. Reste celui qui n’a aucune suite dans les idées, le fou.