Balade en scooter dans la partie ouest de l’île de Milos, la plus désolée. Au premier arrêt, devant une chapelle, un chat nous attend. Ils nous regarde descendre vers la crique. De retour, nous le caressons encore, puis reprenons la route; succède un chemin, puis un sentier. Sur les cailloux ronds, pointus, rouges, blancs et noirs, je roule avec prudence. Si nous cassons une pièce, nous sommes à dix-huit kilomètres du port d’Adamantas. Les rares maisons sont fermées. Le temps se gâte, le vent se lève. Je ralentis pour éviter l’embardée, Luv se penche. L’averse s’abat sur un îlot mais épargne la côte. Le soleil revient. Le soir, entraînement au bâton, une section de roseau séchée à l’eau de mer que j’ai ramassée dans la crique. Puis la seule chose que nous trouverons à manger de la semaine, de la salade grecque. Il y a bien du “gyros” c’est à dire le kebab international, ce hamburger du pauvre — donc salade, et bières, Mythos, Kaiser, Mamos, Fix.