Bâti au-dessus d’une falaise, le village de Chora (qui occupe comme son nom l’indique le cœur de l’île) est blanc et bleu, mais en avril, après les rigueurs de l’hiver, il a perdu quelques degrés de luminosité aussi les habitants sont-ils ce matin occupés à le repeindre. Hommes, femmes, vieillards adolescents, mais encore tous les enfants sous les ordres de la maîtresse du primaire, se promènent sous les figuiers un pinceau à la main et dessinent les façades, les perspectives, les contours de fenêtres et jusqu’aux dalles des trottoirs dans l’attente des premiers touristes.