Après cinquante ans d’un bombardement d’images à visée anti-démocratique (bétabloquants de l’opinion génétiquement bien formée), la télévision est délaissée en Occident par les moins abâtardis des téléspectateurs au profit de l’internet, d’où la nécessité d’enrégimenter les contenus en circulation sur la toile. Et comme l’imposition aux flux des écluses commerciales et réglementaires ne va pas assez vite au gré des Etats, ceux-ci inventent la notion de “fausse nouvelle”. Mais y a‑t-il jamais de nouvelle vraie sinon pour un esprit totalitaire?