Chez Olofso, à la périphérie de Genève. Je loue une place de stationnement à Lausanne — trop petite. Une autre à Genève — trop petite. Ainsi, après avoir introduit entre lignes et butoirs, ma voiture sur la place Visiteurs, devant le bâtiment d’Olofso, je pars prendre le train ma valise sous le bras. Une heure plus tard, je suis avec Gala, dans un restaurant près de la gare, à Lausanne. Retrouvailles survoltées. Nous parlons, nous buvons, nous ne mangeons pas. Aplo passe nous voir, s’en retourne. Nous poursuivons, puis la nuit bien entamée, nous gagnons l’arrière-boutique (nous ne savons plus nos noms). A l’aube, je m’endors. Peu après Monfrère frappe à la porte. C’est le matin.
-Réunion avec les courtiers en assurance dans cinq minutes!
Comme il se doit: j’oubliais. De plus, la rencontre a lieu dans leur bureau. Moquette, vue sur le lac, plantes, tableaux à courbes. Ces messieurs, émoulus des meilleures écoles de chiffrage, assis de part et d’autre d’une table ovale sur laquelle la secrétaire à déposé des dossiers et de petites tasses de café, m’expliquent combien de centaines et de milliers de francs ils nous ont fait économiser cette année.