Levés tôt pour visiter l’Acropole que nous contemplons d’abord depuis le toit de l’hôtel situé aux abords du jardin botanique. Comme pour toutes ces attractions historiques monnayées par les Etats (à moins que ce ne soit par cette compagnie chinoise qui, dit-on, aurait racheté le monument), accès humiliant, exigeant une attente de plusieurs heures. Nous renonçons. Au lieu de monter, nous tournons autour du monument. J’explique Hérodote, Platon, les quatre ordres architecturaux, le statut de citoyen tandis que nous marchons dans des jardins jonchés d’ordures, entre des latrines improvisées et des couvertures sales, assistant au réveil de troupes de clochards et d’immigrés.