Je connais au moins deux homme seuls, l’un en Espagne l’autre en France, dont l’occupation majeure, et je me risque à dire pour les avoir entretenus et le faire encore aujourd’hui, la raison de vivre est d’entretenir avec un soin maniaque des maisons inhabitées, activité obsessionnelle qui confine à ce paradoxe: plus ils poussent les détails, moins ils peuvent concevoir qu’un jour quelqu’un puisse y vivre.