Marché

Que peut-on acheter ici et ven­dre là-bas? Dans la per­spec­tive de mon prochain démé­nage­ment à l’é­tranger, je ne cesse de me pos­er cette ques­tion. J’embarque dans la voiture, je débar­que. Et si le revenu est sat­is­faisant, l’opéra­tion peut-être répétée. Hé bien, je ne trou­ve pas. Preuve que nous ne sommes plus dans le libéral­isme: les pro­duits qui occa­sion­neraient une plus-val­ue con­fort­able sont sans excep­tion sous con­trôle régle­men­taire, légal et, pour cer­tains, inter­dits de com­merce. Quant aux autres, ils ont été cap­tés par les multi­na­tionales, mod­èle ancien (grande dis­tri­b­u­tion) ou mod­èle nou­veau (dis­tri­b­u­tion via inter­net). Reste l’in­no­va­tion. Qui n’est pas don­né au pre­mier venu. Et passe en out­re par le brevet et l’au­tori­sa­tion de mise en vente. C’est dire si la jeunesse à qui on vante les ver­tus du marché a les coudées franches.