Vieillesse

Sta­tique, vieil­lesse. Sta­tique et vieil­lesse. Ce n’est pas qu’on ait un rap­port aux murs, à leur fix­ité, c’est que, dans la vieil­lesse, cet envahisse­ment, la fix­ité établit un rap­port géométrique neuf. Les élé­ments de con­trainte, leur force comme leur poids, cette présence dia­bolique opposée à la vital­ité, devient refuge. C’est au solide, aux murs que va la sym­pa­thie finis­sante du vieil­lard. A force de tutoy­er ses mon­u­ments, la vieil­lesse croit avoir la clair­voy­ance ou devin­er à tra­vers leur pierre, leur bois et le noir, le vaste spec­ta­cle du pos­si­ble. Le vieil­lard sait aus­si qu’il mour­ra appuyé, que ce ciel qui rôde — ce sont les nuages — le quitte.