Pascale

Rêvé cette nuit, active­ment, avec gestes, émo­tions, réveils et amer­tumes suiv­antes à cette fille, Pas­cale, qui me fasci­nait tan­tôt à Madrid, j’avais douze ans. Sur le gravier du préau, plus agile que je ne l’é­tais alors, moins stu­pide et atten­tiste, je la plaquais et l’embrassais pour l’amen­er à con­stat: je l’aimais. Com­ment, inscrit sous les lobes, retenu dans je-ne-sais quel tis­su mémoriel de pareilles séquences, frus­trées du désir, peu­vent ressur­gir, quar­ante après aban­don — par­lez d’un mir­a­cle de l’esprit!