Nus

“Qu’on ne me casse pas les nus!”, voilà ce que j’ai envie de dire à l’un des mes édi­teurs qui me traite comme un veau bon à traire pour amuser les enfants, mais à ma sur­prise, je ne trou­ve l’ex­pres­sion ni dans le Lex­ique romand-français de Cather­ine Hadacek ni dans Le patois vau­dois de Rey­mond et Bossard, à douter si ces nus qui, devenus couilles par métaphore, et sont des billes de bois (enfant, j’en pos­sé­dais), s’écrivent bien “n‑u”.