Orizont

Ces jours, je cor­rige ORIZONT. Grand plaisir (pour une fois). J’en­tends, je ne cale ni ne raciocine, pas plus que je ne cor­rige, m’a­gace et m’ex­cite. Je tra­vaille en secré­taire con­scien­cieux et indif­férent, je retape sur mon clavier le let­trage tel que je le déchiffre en car­nets. Une hon­nête reprise. Un étranger eût-il écrit ces phras­es, l’at­ti­tude ne serait pas moins neu­tre. Sen­ti­ment que ce livre est sim­ple comme devrait l’être une lit­téra­ture qui exprime l’essen­tiel de la vie de son auteur ce qui, gageons, sig­ni­fie — ici, retour à la lit­téra­ture, à son phan­tasme — que l’au­teur vit désor­mais une vie de littérature.