María Zambrano

En atten­dant le train pour Madrid, je rôde autour de la gare de María Zam­bra­no, sur­pris de retrou­ver autour de cette des­ti­na­tion l’am­biance qui tant de fois m’a accueil­lie lorsque j’ar­rivais à Mala­ga; j’avais oublié, main­tenant que j’y accoure en voisin, les odeurs de café, le mar­bre clair de la prom­e­nade, les per­ro­quets dans les palmiers ou encore les effluves d’eau de Cologne au bas des immeubles de bureaux, toutes ces impres­sions liées à un quarti­er qui fut longtemps mon point d’en­trée dans la ville.