Qu’il en aille de la responsabilité de l’écrivain (partons de l’idée qu’une telle chose existe) de ne pas exciter les passions en cautionnant par le récit de ses emportements des idéologies est indéniable. Pour autant, faut-il passer sous silence les constats à la seule fin de donner force à des valeurs devenues dans la condition actuelle de nos sociétés utopiques, j’entends, pour exemple, la fraternité, l’universel ou la tolérance et autres badernes impropres à guider qui que ce soit? Entre ces deux attitudes, il y a dilemme. A trop craindre le passé (qui, contrairement aux affirmations entachées de caricature ne revient jamais sous une forme historique identique précisément parce qu’elle a été identifiée), on supporte un avilissement culturel des individus qui comme toute réduction mathématique aboutit à l’ordre, ce qui, à l’échelle de l’Occident porte un nom: le totalitarisme.