Rassuré

Je reviens de la gare où j’ai bu sous les arbres, dans le noir, avec une famille qui chan­tait autour d’une petit radio. Par la route du col, je retourne à Agrabuey en écoutant un con­cert de RPWL. La voiture garée, je m’empêtre: toutes sortes de feux, d’écrans, d’aver­tis­seurs, qui me dis­ent de faire je-ne-sais-quoi (pas encore eu le temps de vision­ner le film qui explique le fonc­tion­nement de l’en­gin). Bref, je suis là, dans la nuit ne par­tie basse du vil­lage, mon sac de com­mis­sions à la main, quand arrive la femme du maire. Elle revient de la piscine avec une de ses filles. La sœur est dans la voiture du père, qui suit. J’embrasse la dame, le père place sa jeep, saute à terre et me tend la main. Puis il empoigne son fusil et véri­fie le chargeur. Nous nous souhaitons bonne nuit et ren­trons dans nos maisons. Voilà qui est rassurant.