“Dommage, me dit cet ami, que la censure revienne.” Dommage? “Dommage”, est insuffisant. Quand il y a censure, il y a Vérité. Fausse vérité. Et ceux qui l’administrent s’arrogent un pouvoir sur la discussion, donc sur le liberté ce qui vaut hypothèque sur l’homme. Se contenter de ce “dommage!” est plus que de la résignation, une sorte de fatalité complice. L’histoire l’a montré. Elle aboutit toujours à la mort érigée en système politique.