Sondermeierstrasse, cette barrière devant laquelle je cours. Il y a trois ans, son propriétaire repeignait. L’été dernier, comme je la longeais une fois de plus, je me souvenais de l’homme, accroupi, le pinceau à la main, un pot à ses côtés. Cette année, des cloques commencent de marquer les planches hautes. Si je reviens dans le quartier l’année prochaine et que ma course m’amène ici, nul doute que je ne retrouve le propriétaire, le pinceau à la main, occupé à rénover sa barrière.