…les vertiges

Fin du séjour à Munich, nous allons boire dans le jardin de l’Au­gustin­erkeller. J’ar­rive le pre­mier accom­pa­g­né d’Ap­lo et Luv, nous sommes à vélo. Fréquen­ta­tion moyenne ce soir, dis­ons dans les mille per­son­nes. Je ne repère pas aus­sitôt le table du stamm pour lequel nous avons le statut d’in­vités, nous choi­sis­sons de nous installer dans l’om­bre d’une arbre.  Comme moi, Luv reçoit son litre. Appa­raît Gala, venue en métro et à pied. A peine assise, elle se relève, fait de grands saluts — je cherche à qui? A dis­tance, j’aperçois une tablée de jeunes qui répon­dent. Que je sache, on ne les con­naît pas. Gala  se dirige vers eux, au dernier moment bifurque, s’assied avec un vieux mon­sieur à mous­tache qui est seul. C’est Har­ald. A mon tour je vais pour lui ten­dre la main. La réu­nion heb­do­madaire du stamm a lieu le ven­dre­di, nous sommes jeu­di. Nor­mal qu’il soit seul. Quand Gala revient enfin, elle me donne les nou­velles des amis et dit ceci:
-Le pau­vre est dés­espéré,  sa femme a des ver­tiges, c’est à peine si elle tient debout. Elle a vu vingt-et-un médecins, aucun n’a trouvé…