Feux du Pont-neuf sur une Garonne d’encre. La découpe du reflet sur les eaux immobiles est impeccable. Les arches, la chaussée, les réverbères ont leur doubles ciselés. Le long du parapet, les passants admirent. Plus loin sur la berge contraire, c’est une noria que les forains montent pour le 14 juillet. Elle n’a pas encore reçu ses nacelles. Les pièces de la roue, le moyeu, le support et l’armature circulaire se détachent sur l’eau lisse. Une précision de tracé qu’eut aimé peindre un Gustave Caillebote.