Content de retrouver en conclusion de l’exposé que Jean-François Billeter donne de son expérience philosophique dans Un Paradigme, la notion de personne, ici comprise comme puissance d’action, mais qui recoupe pour moi l’approche fervente d’une Emmanuel Mounier insistant lui aussi sur l’immanence et la nécessaire qualité humaine du devenir individuel. Puis je lis Bernard Stiegler qui cite ce passage effrayant d’André Leroi-Gouran: il y a lieu de penser que “la liberté de l’individu ne représente qu’une étape et que la domestication du temps et de l’espace entraîne l’assujettissement parfait de toutes les particules de l’organisme supra-individuel”.