Laci Jurlik

Un cycliste slo­vaque en route pour le Maroc me demande par inter­net si je peux l’héberg­er pour une nuit. Comme lui, je suis mem­bre de couch­surf­ing, c’est d’ailleurs le site que j’ai util­isé pour trou­ver des héberge­ments gra­tu­its à Détroit. J’ac­cepte sa demande et lui demande son heure d’ar­rivée. Il répond qu’il a trou­vé un hôte et me remer­cie. Ce matin, je pars à pied pour le vil­lage voisin où je dois acheter du chlore. En chemin, j’aperçois un cycliste vêtu d’un T‑shirt rouge mon­tant un vélo har­naché de sacoches rouges. La pho­togra­phie du Slo­vaque que j’ai vue la veille me revient en mémoire. J’ai sous les yeux la réplique fidèle de ce que j’ai vu sur inter­net. J’ap­pelle: “Laci!”. C’est lui.