Solitude

Ma voca­tion n’é­tais pas de vivre aus­si seul. En moine- en faux moine. Et pour­tant, lorsque je défile dans mes rues après une longue stase, je m’é­tonne de voire ces gens aimables assis aux ter­rasse, assis sur la prom­e­nade et dans les parcs, en groupe, entre amis, en famille. Ce qui m’é­tonne, c’est le temps qui passe à tra­vers eux. Il passe et se traduit en paroles légères, en gestes dés­in­voltes, en attentes béates. Ils n’ont pas le méti­er de vivre, mais une forme de bon­heur naturel accom­pa­g­né de drames et d’ac­ci­dents. De ces occur­rences, ils se défient à coups de bonne humeur. Je ne com­prends pas bien. Ou si je com­prends, je ne sai­sis pas. Les yeux au ciel, je cherche mon fardeau,